Archives de l’auteur : Arnaud

Indiana Jones and International Law: Hero or Looter? – A review by Lucas Lixinski

indianaThe iconic Indiana Jones quadrilogy, particularly the first three movies, have been highly influential in nurturing generations of archaeologists. Those movies are pop culture, and thereby speak to a more general audience, but they are highly influential in communicating ideas about heritage and international law around it. They focus more on the figure of the archaeologist as an adventurer, and the ethics of that profession, but they also portray the ethics and law around cultural artefacts. But the relationship between the whip-wielding, fedora-wearing iconic action character and the law is more complicated. From the perspective of international law, if Indiana Jones were around today he would be likely characterized as a looter, yet one whose activities would be condoned and even encouraged by the politics of the field of international cultural heritage law. Continuer la lecture

Conférence de Michael Wood sur l’identification du droit international coutumier – 26 février

michael-woodSir Michael Wood, Rapporteur Special de la Commission du droit international des Nations Unies sur la question de l’identification du droit international coutumier et Senior Fellow au Centre Lauterpacht pour le droit international de l’Université de Cambridge, donnera le  26 février une conférence ouverte au public sur la question de l’identification du droit international coutumier.

Inscrit depuis 2012 au programme du travail de la Commission du droit international, le sujet de la détermination du droit international coutumier constitue une des questions fondamentales en droit international. Sir Michael Wood, nommé Rapporteur spécial sur le sujet en 2012, présidera l’ULB un séminaire d’experts belges et internationaux sur la formation et l’identification du droit international coutumier, organisé par le Centre de droit international les 26 et 27 février 2016.

La conférence ouverte au public aura lieu à l’ULB à 17h30 (local à préciser).

Pour plus d’informations, veuillez contacter le professeur Vaios Koutroulis (vkoutrou@ulb.ac.be).

Midi du centre animé par Sofia Stolk le mardi 26 janvier

36a440bLe centre de droit international a le plaisir de vous annoncer que le prochain midi du centre aura lieu le mardi 26 janvier. Il sera animé par Sofia Stolk et aura pour thème: « The Record on Which History Will Judge Us Tomorrow’: Auto-History in the Opening Statements of International Criminal Trials ». Continuer la lecture

Les animaux ont-ils des droits ? par Vincent Chapaux et Laurent Weyers (avec la participation de Anne Lagerwall) – Une performance du 7 mars 2014

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L’obscurité est presque totale. Sur la scène encore faiblement éclairée, on aperçoit un pupitre quelque peu esseulé. En surplomb, sur un écran disposé pour l’occasion, la question est posée : Les animaux ont-ils des droits ? Soudain, une musique aux accents électroniques commence à résonner. Perçant l’obscurité avec solennité, trois silhouettes s’avancent alors lentement, accompagnant d’un pas vers l’avant chaque mesure de cette mélodie endiablée jusqu’à faire leur entrée sur la scène. De ces trois personnes, toutes revêtues d’une robe de magistrat, la première, qui est une femme, prend en premier lieu la parole. Elle explique que les deux experts qui l’accompagnent, Maître Corbeau et Maître Renard, plaideront respectivement que les animaux ont des droits ou, au contraire, qu’ils n’en ont pas, et précise qu’elle présidera les débats. Sur son ordre, un film est projeté à l’écran.  Continuer la lecture

Storm (La révélation, Hans-Christian Schmid, 2010): sons et images sur les victimes et les limites de la justice internationale pénale – Une analyse de Marie-Laurence Hébert-Dolbec

Mise en page 1Manifestement inspiré voire influencé par l’intrigue judiciaire autour de l’ex-Président de la République serbe de Bosnie, Radovan Karadzic, Storm (traduit en français par La révélation), film de Hans-Christian Schmid, a comme toile de fond la justice internationale pénale post-Guerre froide et, plus précisément, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (ci-après « le TPIY »). Ce film nous entraîne au cœur de la justice internationale pénale et des tractations politiques et judiciaires concomitantes au procès de Goran Duric (Drazen Kühn), candidat vedette à la présidence d’une Serbie qui veut (et que l’on veut voir) accéder à l’espace européen. Après avoir été écartée d’un poste important au sein du Bureau du Procureur au profit d’un collègue masculin, Keith Haywood joué par Stephen Dillane, Hannah Maynard (Kerry Fox) hérite des rênes du procès Duric pour des événements ayant eu lieu dans le village serbe de Kosmaj. Or, lorsque le témoin sur lequel reposait l’accusation – Alen Hajdarević (Kresimir Mikic) – se donne la mort après un contre-interrogatoire ayant miné sa crédibilité, Maynard part sur les traces de ce dernier. La quête de l’avocate l’amène dès lors à réaliser que le témoin voulait rendre justice à sa soeur – Mira Arendt (Anamaria Marinca). Celle-ci se révèle être, non seulement, la véritable clé de l’affaire, mais permet également de démontrer l’existence d’un camp où étaient commises des violences sexuelles à l’égard des femmes dans le village de Vilina Kosa. S’en suit une longue cavale pour l’amener à témoigner. Continuer la lecture

Declare Independence (Björk) : le droit à l’autodétermination en question – Une analyse d’Olivier Corten

Björk Guðmundsdóttir, plus connue sous le nom de Björk, est une artiste islandaise qui est principalement connue dans le domaine de la chanson, même si elle a poursuivi parallèlement une carrière d’actrice (on remarquera notamment sa prestation dans Dancer in the Dark (Lars von Trier, 2000), qui présente l’originalité de combiner les genres de la comédie musicale et du film « judiciaire »). Sa carrière solo se développe dans les années 1990, dans un contexte où se popularise une musique électronique expérimentale, associant rythmes hip hop et ambiances sombres inspirées du post-punk. Björk connaît ainsi, parallèlement à des groupes comme Massive Attack ou Portishead, ainsi que des artistes comme Tricky, un succès notable, sa voix haut perchée et ses vocalises parfois atonales et stridentes lui conférant toute son originalité. Continuer la lecture

Midis du centre du mois de décembre

Horloge midi du centreLe Centre de droit international a le plaisir de vous annoncer les prochains midis du centre qui auront lieu dans le courant du mois de décembre.

 

 

  • lundi 14 décembre 2015: « Le génocide arménien, un mensonge international? Regards croisés à partir de l’arrêt Perincek de la CEDH du 30 octobre 2015 », animé par François Dubuisson et Eric David (Centre de droit international, ULB). Inscription au lien suivant : http://doodle.com/poll/9ig3fn445d9ffi9x
  • mercredi 16 décembre 2015: « Le  contentieux entre Etats débiteurs défaillants et les fonds vautour devant le CIRDI », animé par Caroline Lequesne (Centre Perelman de philosophie du droit, ULB). Inscription au lien suivant : http://doodle.com/poll/5ykwv4k5uya6cm4t

Pour rappel les midis du Centre de droit international se déroulent de 12h15 à 14h, à la salle de réunion du Centre de droit international (Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). Des rafraîchissements sont offerts sous réserve d’inscription avant 15h00 le jour ouvrable précédant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible. Toute personne désirant un sandwich enverra parallèlement un courriel à   cdi@ulb.ac.be   et pourra, sous cette seule condition, en bénéficier.

Fantômes balkaniques et prémonitions munichoises : The Lady Vanishes (Alfred Hitchcock, 1938) – Une analyse d’Antoine Buchet

lady_vanishesL’espionnage et les rivalités entre grandes puissances occupent une place prépondérante dans la première période anglaise d’Alfred Hitchcock, entamée à l’ère du muet dans les années 1920. On y retrouve en particulier la version originelle de The Man who Knew too much (L’homme qui en savait trop), dont il fera lui-même le remake en 1956, mais aussi The Thirty-Nine Steps (Les 39 marches), qui préfigure l’un des films les plus remarquables de sa période américaine, North by Northwest (La mort aux trousses). On y savoure aussi les délicieuses aventures de Miss Froy, dans The Lady Vanishes (Une femme disparaît), produit et réalisé en 1938, et sorti sur les écrans au mois d’août de la même année – la date a son importance, on y reviendra.

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« Environmental Justice », une analyse de l’œuvre de Ricardo Levins Morales par Laurent Weyers

ejRicardo Levins Morales, né sur l’île de Porto Rico, vécut ensuite à Chicago, dans le New Hampshire, à Boston, avant de s’établir finalement à Minneapolis, où il vit encore aujourd’hui. Initié par ses parents à l’art de la contestation populaire, il se fit très tôt expert dans le secteur des dessins et caricatures politiques. Comme il l’écrit sur la page de présentation de son site internet : « Je suis un artiste activiste…ou est-ce plutôt un activiste artiste ? » Puis, poursuit-il : « (…) c’est impossible de distinguer vraiment l’un de l’autre. » Et, de fait, son œuvre intitulée Environmental Justice – conçue voici déjà plus d’une dizaine d’années – incarne bien le combat que mène le mouvement de justice climatique, à savoir d’œuvrer à ce que les risques résultant du réchauffement climatique soient le plus également répartis. Continuer la lecture

Vincent Lefebve, lauréat du “Prix Fondation Auschwitz” et du “Prix Alice Seghers”, pour sa thèse de doctorat sur le droit chez Arendt.

Vincent Lefebve

La thèse de doctorat de Vincent Lefebve, intitulée Politique des limites, limites de la politique. La place du droit dans la pensée de Hannah Arendt et soutenue à l’ULB en 2013, s’est vue attribuer le prix de la Fondation Auschwitz. Ce prix a été décerné à Vincent Lefebve lors d’une cérémonie officielle à l’Hotel de ville de Bruxelles, le 8 octobre à 18h.

Son étude a  également été sélectionnée, avec la thèse de David Restrepo Amariles, pour recevoir le prix Alice Seghers, attribué via le Fonds du même nom par la Faculté de droit de l’ULB.