Le droit international, en jeu (vidéo)

word-imageSont présentées ci-dessous les analyses “jeu” du projet “Culture-pop” et droit international, classées par ordre inversé de parution sur le site du centre.

Les jeux en général – et les jeux-vidéos en particulier – forment un élément incontournable de la culture « pop » telle que définie dans l’introduction au présent dossier. Le jeu-vidéo, en tant que média, constitue en effet un phénomène culturel mondial, aux incidences multiples.

Bien qu’elle soit encore parfois déconsidérée par une certaine partie des élites, l’influence culturelle des jeux-vidéo s’avère aujourd’hui incontestable (ce marché avoisine, pour 2014, 65 milliards de dollars sur le plan mondial, dépassant ainsi l’industrie du cinéma). Parmi la masse considérable de jeux existants, plusieurs évoquent explicitement des notions empruntées au droit international public. En raison des thématiques qu’ils abordent, certains « genres » de jeux – on pense par exemple aux jeux de guerre – se prêtent ainsi particulièrement à l’analyse sous l’angle internationaliste.

Le présent dossier s’est fixé comme objectif d’identifier et d’analyser la ou les représentation(s) du droit international que l’on peut retrouver dans les jeux-vidéo. Cette thématique appelle diverses problématiques : le jeu incite-t-il le joueur à transgresser le droit ? Ou bien, au contraire, recherche-t-il à le sensibiliser à l’importance de son application ? Comment la dimension ludique inhérente au jeu s’accommode-t-elle de la rigueur et de la complexité inhérentes au droit ? Plus globalement, quelle(s) représentation(s) du droit véhiculent les jeux-vidéos ?

C’est donc à ces questions (ainsi qu’à toutes celles qui ne manqueront pas de surgir au fur et à mesure que les commentaires seront publiés) que le dossier recherchera à répondre. Chaque commentaire peut être agrémenté d’images ou de vidéos illustrant un ou plusieurs aspect(s) du jeu commenté. Toute personne intéressée peut envoyer une proposition de commentaire (qui doit faire de 3 à 4 pages au maximum) à Nabil Hajjami ( nhajjami@u-paris10.fr ).