Après le cinéma, voici la musique, la littérature, la BD, les jeux et les beaux arts: lancement d’un nouveau projet « Pop Culture et droit international », présenté ci-dessous. Dès demain et pour toute la suite de la semaine, illustrations avec les Clash, SAS, ‘Civilizations’ et Inglorious Basterds! Continuer la lecture
Parution du code de droit international pénal édité par Eric David et Anne Weyembergh
Le Centre de droit international a le plaisir de vous annoncer la parution du Code de droit international pénal édité par Eric David et Anne Weyembergh.
Matière en pleine expansion, le droit international pénal mérite un recueil qui se transporte aisément et où l’utilisateur (académiques, étudiants, praticiens) retrouve facilement les textes de la discipline adoptés dans le cadre des Nations Unies, du Conseil de l’Europe, ainsi que quelques instruments parmi les plus représentatifs de l’Union européenne et du Benelux dans le secteur pénal.
La première partie du Code couvre la coopération interétatique en matière policière et judiciaire : entraide judiciaire mineure, extradition, transfèrement des personnes condamnées, Interpol. La deuxième partie concerne les incriminations internationales, allant des crimes de droit international humanitaire au faux monnayage et à la cybercriminalité en passant par la traite des êtres humains ou le terrorisme. La troisième partie est consacrée aux juridictions pénales internationales : statuts des Tribunaux de Nuremberg et de Tokyo, TPIY, TPIR, Mécanisme résiduel, CPI, chambres extraordinaires pour le Cambodge, tribunaux spéciaux pour la Sierra Leone, le Liban, Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises…(descriptif de l’éditeur)
Plus d’informations ici
Le Master spécialisé en droit international de l’ULB devient bilingue!
Le Centre de droit international a le plaisir de vous informer du nouveau programme du Master spécialisé en droit international de l’ULB ! En 2015, le Master deviendra entièrement bilingue et proposera de nouveaux cours tels que « Terrorisme et droit international », « Approches critiques des droits de l’homme et de la femme » et « Internet et droits de l’homme ». Suivez ce lien pour de plus amples informations.
The Centre de droit international is proud to announce the new program of its Advanced LL.M. in international law! In 2015, the LL.M will become bilingual and will include new courses such as ‘Terrorism and International Law’ , ‘Critical Approaches to Men’s and Women’s Rights’ and ‘Internet and Human rights’. Click here for more information.
Découvrez ‘InternationAnimals’, le nouveau blog de Vincent Chapaux!
The Centre of International Law is proud to present its latest blog : InternationAnimals. Directed by Vincent Chapaux, the blog will offer a weekly refection on animals and international law.
The interest of international law for animals is far from new. From the well known CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora – 1973) to the less famous European Convention for the Protection of Pet Animals (1987), animals have been part of international law for decades. But the interest of civil society and lawyers for this topic has rarely been so high. So much so that some dare to speak of a true animal turn in humanities.
With its weekly analysis, InternationAnimals ambitions to help you follow and understand the latest legal events related to international animal law. Is animal welfare a general principle of international law? Do animals have fundamental rights? What does the fact that la pachamama is considered a subject of rights in the Bolivian and Ecuadorian constitution actually means?
If you want to learn about that – and more – please visit InternationAnimals. And if you want to be informed of the latest posts, please do not hesitate to subscribe, either by liking the facebook page or by submitting your email address on the blog’s homepage.
The Constant Gardener (Fernando Meireilles, 2005) – L’internationaliste : colombe, faucon ou … labrador ? Une analyse d’Agatha Verdebout
En 2005, j’avais 17 ans et comme tout adolescente terminant ses études secondaires me revenait la lourde tâche de choisir « ma voie ». Cela faisait déjà un certain temps que le droit international trottait dans un coin de mon esprit et, avec la naïveté qui peut nous caractériser à cet âge, l’adaptation à l’écran de ce best-seller de John le Carré a probablement fait partie des nombreux éléments qui m’ont confortée dans mon idée. En revoyant ce film, près de dix ans plus tard, je pense mieux comprendre pourquoi : au fond, je n’ai fait que suivre le cheminement intellectuel que l’auteur (et le réalisateur) voulait que je suive.
The Constant Gardener nous raconte l’histoire de Justin Quayle, un diplomate britannique sans histoire issu d’une famille de diplomates britanniques sans histoires, en poste à Nairobi, Kenya. Sa femme, Tessa, juriste et activiste des droits humains qui menait une enquête sur les pratiques douteuses de certaines firmes pharmaceutiques, est retrouvée sauvagement assassinée sur les bords du lac Turkana, au nord du pays. Secoué par cette mort tragique ainsi que par les circonstances troublantes et les rumeurs d’adultère qui l’entoure, Justin décide de remonter le fil des événements; un parcours qui l’amènera à redécouvrir Tessa mais aussi à sortir de sa zone de confort. Car, foncièrement, ce thriller est le récit d’une émancipation où, pour reprendre l’allégorie de John le Carré, le héros sort de l’environnement claustral du jardin et ouvre les yeux, et surtout décide de prendre contrôle de son destin, dans la jungle qui entoure l’éden qu’il s’était créé.
Midi du centre de Damien Scalia le vendredi 6 février
Le centre de droit international a le plaisir de vous annoncer que le prochain midi du centre aura lieu le 6 février prochain. Il sera animé par Damien Scalia, chercheur au SNF (Suisse) et au CRID&P à l’Université Catholique de Louvain. Il aura pour thème « Le regard de l’ « autre » sur le droit international pénal. A la rencontre des accusés ». (S’inscrire)
Pour rappel les midis du Centre de droit international se déroulent de 12h15 à 14h, à la salle de réunion du Centre de droit international (Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). Des rafraîchissements sont offerts sous réserve d’inscription avant 15h00 le jour ouvrable précédant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible. Toute personne désirant un sandwich enverra parallèlement un courriel à cdi@ulb.ac.be et pourra, sous cette seule condition, en bénéficier.
Le Jour où la terre s’arrêta (Robert Wise, 1951) : la souveraineté est-elle un concept intergalactique ? Une analyse de Barbara Delcourt
Ce film, devenu l’un des opus fondateurs de la science-fiction et qui a fait l’objet d’un remake sans grand intérêt sorti en 2008, porte bien la marque de son temps. Il est en effet le produit des angoisses bien réelles liées à la course aux armements et, en particulier, au développement des armes atomiques par les deux superpuissances de l’époque. C’est d’ailleurs en raison de la course aux armements que des extra-terrestres vont débarquer à Washington. Leur porte-parole, nommé Klaatu, prendra l’apparence et l’identité (« M. Carpenter ») d’un être humain pour délivrer un message dépourvu de toute ambiguïté :
l’usage de l’atome à des fins non pacifiques est lourd de menaces pour la survie de toute espèce dans la galaxie, et ne pourra dès lors être toléré, et ce alors même qu’un usage scientifique est au contraire valorisé puisqu’il a permis aux émissaires de ce message radical de couvrir des millions de kilomètres. C’est donc une question de sécurité collective au sens le plus large qui soit, puisqu’elle ne concerne pas uniquement les êtres vivant sur la planète terre. Ainsi, et dans la mesure où toute décision néfaste prise par les Terriens peut avoir des conséquences fatales pour l’ensemble du système intergalactique, ces derniers ne peuvent simplement ignorer la mise en garde qui leur est faite. Continuer la lecture
Table-ronde à l’Université de Reading sur le prochain article de Agatha Verdebout: podcast disponible
« La guerre n’a été mise hors-la-loi qu’avec l’adoption du Pacte Briand Kellogg. Auparavant, le recours à la force relevait de la compétence souveraine de chaque Etat ».
Voilà le type d’affirmation que l’on peut retrouver dans nombre de publications contemporaines lorsqu’est évoquée l’histoire de l’interdiction du recours à la force. Dans sa thèse de doctorat intitulée L’indifférence comme ‘culture pop’. Une déconstruction du discours traditionnel sur le recours à la force au XIXème siècle, Agatha Verdebout met en cause ce récit aujourd’hui dominant, notamment par une étude de la pratique et de la doctrine de l’époque. Elle explique aussi la survenance de cette thèse de l’indifférence (la guerre n’étant supposément pas régie par le droit) comme un élément caractéristique du discours juridique de l’après première guerre mondiale, tendant à présenter le droit international comme entrant dans une phase de progrès, dans une perspective à la fois idéaliste et évolutionniste.
Une étude, intitulée « The Contemporary discourse on the Use of Force in the Nineteenth Century. A Diachronic and Critical Analysis », permet de connaître l’état actuel de sa réflexion. Elle paraîtra dans les jours qui viennent comme leading article du deuxième numéro du Journal on the Use of Force and International Law. C’est dans ce cadre que s’est tenue le 10 décembre dernier, à l’Université de Reading et sous la présidence du professeur James A. Green, une table ronde ayant pour objet de discuter la portée profondément novatrice de la position de Agatha Verdebout. L’intégralité des débats est disponible sur le podcast mis en ligne par l’Université de Reading : http://www.reading.ac.uk/GlobalLaw/GLAR-podcast.aspx.
Midi du centre d’Eric David ce mercredi 17 décembre
Le prochain midi du Centre aura lieu le mercredi 17 décembre, exceptionnellement à partir de 12h45. Il sera animé par Eric David, avec pour thème: « Les travaux de la Conférence de Londres (1945) sur l’adoption du Statut du Tribunal de Nuremberg : une lecture parfois surprenante. » (S’inscrire)
Pour rappel les midis du Centre de droit international se déroulent à la salle de réunion du Centre de droit international (Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). Des rafraîchissements sont offerts sous réserve d’inscription avant 15h00 le jour ouvrable précédant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible. Toute personne désirant un sandwich enverra parallèlement un courriel à cdi@ulb.ac.be et pourra, sous cette seule condition, en bénéficier.
Le prix Edouard Bonnefous est décerné au Concours Rousseau et au Réseau francophone de droit international!
Le Comité de la Fondation Edouard Bonnefous a décerné le Prix Edouard Bonnefous de droit au Concours Rousseau de procès simulé en droit international et au Réseau francophone de droit international (RFDI) institué en 2003 pour encadrer juridiquement le Concours. Ce prix a été octroyé sur proposition de la section « Législation, Droit public et Jurisprudence » de l’Académie française des sciences morales et politiques. Il a été remis solennellement, à Paris, sous la Coupole de l’Institut de France, 17 novembre 2014.
Dans son discours d’ouverture, l’ancien président de la CIJ, M. Gilbert GUILLAUME, a expliqué la motivation de cette distinction. Des discours de remerciements ont été prononcés par le fondateur du Concours, le Professeur Daniel TURP de l’Université de Montréal (UdM), et par le Professeur Eric DAVID de l’Université libre de Bruxelles (ULB) qui a soutenu le Concours depuis sa création.
Pour rappel, le Président actuel du Concours Rousseau est le Professeur François Dubuisson (ULB). De nombreux « militants » et partisans de l’épreuve étaient présents à la cérémonie, notamment, le fils de Charles ROUSSEAU, M. François ROUSSEAU, l’organisateur de la manifestation, le Professeur Franck LATTY (Université de Paris-XIII) et le Professeur Daniel DORMOY (Paris-Sud), créateur du RFDI.
L’honneur de cette récompense rejaillit sur les facultés de droit des universités de Montréal, de Bruxelles et de Paris-XI qui se sont toujours activement mobilisées pour l’organisation de cette épreuve.
Discours et photos de la cérémonie sur http://www.rfdi.net/rousseau-prixbonnefous.html !