Notre équipe lors de la cérémonie de remise des mémoires, en compagnie de François Dubuisson, président du RFDI et professeur à l’ULB.
Le 20 janvier 2017, en sonnant chez Vaios Koutroulis qui nous invitait pour célébrer la fin du cours de Contentieux international et exercices de plaidoiries, nous ne nous attendions pas à devoir, quelques mois plus tard, à Cotonou, défendre les intérêts de la République de Grand Popo et ceux du Lomeland devant le S.E. M. Ronny Abraham, le Président de la Cour internationale de Justice.
A peine une semaine plus tard, nous avions rendez-vous avec notre coach dans cette belle aventure, Laurent Weyers, qui a été pour nous, au droit international, ce que Roger Federer est au tennis. Après cette réunion, nous avions bien compris que ce concours prendrait dorénavant une grande place dans notre vie quotidienne. Moins de deux mois plus tard, nous devions rendre nos deux mémoires écrits. Ce laps de temps nous paraissait raisonnable jusqu’à ce que nous réalisions l’ampleur de la tâche, sans compter l’adresse dont il fallait faire preuve afin d’échapper aux patrouilleurs durant nos séances de travail nocturnes à l’université (et ce, afin de profiter au maximum du dictionnaire de droit international public de Jean Salmon). Par ailleurs, développer les arguments du Lomeland et du Grand Popo concernant l’utilisation d’une plateforme pétrolière installée en zone contestée à des fins de cyber-attaques n’était pas une mince affaire. En effet, nous devions balayer de nombreux domaines du droit international dont nous ne maîtrisions pas les subtilités. Fort heureusement, nous pouvions compter sur Chérifa, la secrétaire du Centre de droit international, pour remonter le moral des troupes dans les moments de doute. Si ces semaines ont été dures en labeur, elles furent cependant extrêmement enrichissantes, tant académiquement qu’humainement.
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