Le prix de la Faculté de droit et de criminologie a, en décembre 2018 et pour la première fois, été remis par le Professeur Jean Salmon à notre ancien étudiant, Marc Sanda KIMBIMBI, ex-fonctionnaire très actif au sein du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU.
Ce prix récompense un ou une diplômé(e) de la Faculté de droit et de criminologie qui, par son activité professionnelle, son engagement citoyen ou politique, a contribué de manière remarquable à l’émancipation et la dignité humaines. Le règlement du prix prévoit que le lauréat est invité à donner à l’ULB une conférence publique sur le thème de son choix. Le lauréat a choisi pour thème de sa leçon : « Les réfugiés en Afrique, défis et opportunités ».
ll traitera de sa longue pratique de fonctionnaire international sur le continent africain, de l’évolution du droit des réfugiés et de l’engagement des jeunes générations pour cette cause. Ceux qui ont rencontré et entendu Marc Sanda KIMBIMBI lors de la proclamation des Master (et la remise du prix de notre faculté) en décembre dernier ont constaté que son discours est dénué de toute langue de bois et qu’il communique son expérience africaine au sein du Haut-Commissariat pour les Réfugiés avec passion ! L’intervention du lauréat sera suivie d’un débat qui permettra aux participants de réagir et de poser des questions.
Vous êtes tou.te.s les bienvenu.e.s. à la conférence qui aura lieu le 15 octobre à 14h. Pour plus d’informations : Affiche



The Centre de droit international (ULB) and Ghent Rolin-Jaequemyns International Law Institute (GRILI), under the auspices of the Belgian Society of International Law, are hosting a conference on ‘The well-being of the inhabitants of occupied territories: Limiting or gutting the duty of non-recognition ?’ in Brussels on 14 and 15 November 2019. It will feature presentations by academics and practitioners alike.
Nous avons appris énormément de choses durant le concours et sa préparation. Dès notre sélection pour représenter l’ULB, ce qui fut déjà très gratifiant, jusqu’à la semaine du concours, nous avons travaillé d’arrache pieds afin d’être fin prêt la semaine du concours. N’ayant que trois semaines pour rédiger nos mémoires écrits, nous avons du affronter une première barrière, et pas des moindres : le stress. Notre temps de préparation était réglé comme du papier à musique, nous nous réunissions deux fois par semaine, parfois jusque tard dans la soirée, ainsi que durant des weekends longs et intensifs. Nous avons appris à nous montrer résilients et résistants au stress, qualités qui nous serviront sûrement dans notre vie professionnelle future. Une autre compétence que nous avons pu acquérir durant la préparation du concours est notre aptitude à nous exprimer oralement en public. En effet, une fois les mémoires rendus, l’heure a sonné de nous exercer aux plaidoiries. Nous avons dû travailler non seulement sur le fond, mais aussi sur la forme. Ainsi nous avons appris à nous adresser à la Cour (excelencies, honorable members, etc.), à bien formuler nos arguments et enfin à bien se tenir et à contrôler notre communication non verbale. Nous étions désormais prêts pour le concours.
Fin janvier 2019, lorsque Vaios Koutroulis annonça que nous allions représenter l’ULB au prestigieux Concours Rousseau, c’est avec un peu d’appréhension mais surtout beaucoup d’enthousiasme que nous allions nous plonger dans le droit de l’OMC, pour ainsi dire inconnu jusqu’alors, afin de défendre au mieux les intérêts du Turnada et de la Cambologne, États alliés désormais devenus rivaux.
Si en courant pour monter dans notre TGV ce samedi 30 mars, nous avions su à quel point la ponctualité était primordiale dans l’organisation de la semaine qui nous attendait, peut-être aurions-nous reconsidéré notre participation (ou été plus prévoyantes) … Certes, notre trajet de Bruxelles à Obernai nous rappelait déjà judicieusement l’importance de la ponctualité, mais surtout –
Le Centre de droit international a le plaisir de vous informer de la tenue de deux conférences, dans le cadre de la Chaire Henri Rolin. Cette année, la Chaire a été octroyée à Diane ROMAN, docteure en droit public et professeure à l’Université de Tours.
Juillet 1998, Rome. Des plénipotentiaires des 185 États membres des Nations Unies adoptent, après 3 années de négociations, une convention visant à créer une cour criminelle internationale permanente. 20 ans plus tard, un bilan s’impose. Si plusieurs y voyaient là une construction théorique vouée à l’échec, les deux dernières décennies semblent, sur papier du moins, donner tort aux sceptiques. Aujourd’hui, la Cour pénale internationale compte 123 États Parties et près de 900 employés ; 10 situations sont sous examen préliminaire par le Bureau du Procureur et 11 enquêtes sont ouvertes. 26 personnes ont été accusées de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Autrement dit, la Cour fonctionne, mais, pour plusieurs, elle fonctionne lentement – seuls 5 procès ont abouti : 3 condamnations et 2 acquittements – et mal – sur les 26 accusés, 15 sont toujours en fuite. Elle n’est ainsi pas exempte de critiques qui se révèlent multiples, interdisciplinaires, polymorphes et souvent contradictoires.