
- Où ? À la salle Dupréel, Bâtiment S, Campus du Solbosch, avenue Jeanne 44 – 1050 Bruxelles
- Quand ? Le 15 novembre à 18 H
Le Centre de Droit International a le plaisir de vous convier au prochain Midi du Centre qui se tiendra le mardi 14 novembre 2023, à 12h15 et qui aura pour thème : « Interprétation uniforme des conventions multilatérales et intervention au procès : une vieille idée remise au goût du jour? ». La présentation sera assurée par Etienne HENRY, Référendaire à la Cour internationale de Justice et Chargé d’enseignement à l’Université de Neuchâtel.
Pour rappel, les Midis du Centre de Droit International se déroulent dans la salle de réunion du Centre de Droit International (6, Av. Paul Héger, 1050 Bruxelles, Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). L’inscription est obligatoire via ce formulaire.
Des sandwiches seront offerts aux participant·es sous réserve d’inscription avant 12h00, au plus tard 48 heures avant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible.
Le Centre de droit international a le plaisir de vous annoncer la soutenance publique de la thèse de doctorat en sciences juridiques de Monsieur Filip BATSELE , intitulée « The Start of a Regime: The First Generation of Western European Bilateral Investment Treaties (1959-1989) », en cotutelle avec l’Université de Gand et sous la co-direction des professeurs Dirk Heirbaut (UGent), Frederik Dhondt (VUB) et Nicolas Angelet (ULB).
La défense prendra place le lundi 30 octobre 2023, à 18h00.
Plus de détails et infos pratiques : ICI
Le Centre de Droit International a le plaisir de vous convier à son prochain Midi du Centre, qui se tiendra le mercredi 25 octobre 2023, à 12h15 et qui aura pour thème : « Le dialogue des États sur les mesures coercitives unilatérales à l’aune des doctrines constitutionnalistes du droit international ». La présentation sera assurée par Daniel Ventura, Maitre de conférences en droit public à l’Institut de la Paix et du Développement (IdPD) de l’Université Côte d’Azur .
Pour rappel, les Midis du Centre de Droit International se déroulent à la salle de réunion du Centre de Droit International (6, Av. Paul Héger, 1050 Bruxelles, Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). L’inscription est obligatoire via ce formulaire.
Des sandwiches seront offerts aux participant·es sous réserve d’inscription au plus tard 48 heures avant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible.
Eric David s’est éteint le 31 août 2023. Presqu’un an après Jean Salmon, c’est un autre pilier du Centre de droit international qui disparaît.
Eric a obtenu sa licence en droit en 1966 et sa licence spéciale en droit international en 1968. C’est cette même année qu’il a rejoint le Centre et ne l’a, à vrai dire, jamais quitté depuis. Assistant du cours de questions spéciales de droit international en 1972, licencié en sciences politiques et diplomatiques en 1973, il est devenu Agrégé de l’enseignement supérieur en 1976 suite à la défense de sa thèse sur la condition juridique des mercenaires et volontaires internationaux en droit des gens. Au sein de notre faculté, Il était successivement attaché de recherche, chargé de recherche, premier assistant, chargé de cours, professeur ordinaire et, après sa retraite, professeur d’université et professeur émérite. Continuer la lecture
La conférence inaugurale du master de spécialisation en droit international de l’ULB se tiendra le mercredi 4 octobre 2023, de 18 h à 21 h à l’ULB, à l’Institut d’Etudes Européennes, au 39, avenue Franklin Roosevelt – 1050 Ixelles, dans la Salle Paul-Henri Spaak.
Nous accueillerons Michel ERPELDING, docteur en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheur à l’Université du Luxembourg. Sa thèse, intitulée Le droit international antiesclavagiste des « nations civilisées » (1815-1945) et publiée en 2017 chez l’Institut Universitaire Varenne, comprend un recensement systématique de la pratique conventionnelle relative à la lutte contre les pratiques esclavagistes.
Il animera la conférence suivante :
« Droit international, antiesclavagisme et travail forcé sous l’empire de la « civilisation » : retour sur le cas belge »
Le Centre de droit international tient à exprimer sa profonde gratitude pour tous les messages chaleureux, les marques d’affection et de reconnaissance qui lui ont été envoyés ou qui ont été partagés en hommage à Eric David à travers les réseaux sociaux.
À l’attention des personnes qui n’ont pas pu assister à la cérémonie d’hommage du 6 septembre dernier, nous mettons à disposition plusieurs discours prononcés à cette occasion :
Le Centre de Droit International a le plaisir de vous annoncer le premier Midi du Centre de l’année académique 2023-24, qui se tiendra le jeudi 28 septembre 2023, à 12h15 et qui aura pour thème : « Les jurisconsultes/publicistes du Ministère des affaires étrangères (1789-1941) ». La présentation sera assurée par Raphaël Cahen, chercheur postdoctoral à l’Université de Giessen et Professeur invité à la VUB pour le cours d’Histoire du droit. En 2022-2023, il a également enseigné un cours sur l’ Histoire du droit international à l’École Pratique des Hautes Études.
Pour rappel, les Midis du Centre de Droit International se déroulent à la salle de réunion du Centre de Droit International (6, Av. Paul Héger, 1050 Bruxelles, Bâtiment H, 5ème étage, local H5.159). L’inscription est obligatoire via ce formulaire.
Des sandwiches seront offerts aux participant·es sous réserve d’inscription avant 12h00 le jour ouvrable précédant l’événement. En cas d’inscription, nous vous remercions de venir effectivement à la séance ou, en cas d’empêchement impromptu, de nous prévenir aussitôt que possible.
Le décès d’Eric David a plongé le Centre de droit international dans une profonde tristesse. Il était un membre historique du Centre et participait toujours à ses activités, qu’elles soient scientifiques ou festives. C’était surtout un professeur dévoué, un expert internationalement reconnu, un homme engagé et passionné, un collègue cher, curieux de tout et plein d’humour. Le Centre ne sera plus tout à fait le même sans lui. Nous pensons très fort à sa famille et ses proches.
Différentes formes d’hommage lui seront rendues à la suite de ses obsèques.
L’uchronie est ce genre de récit de fiction qui, en changeant un élément historique, s’interroge sur la manière dont le cours des choses aurait pu se dérouler. La série « Jour J », publiée aux éditions Delcourt, contient à ce jour une quarantaine de volumes, généralement indépendants les uns des autres, qui s’amusent de ces réécritures de l’Histoire. L’album Apocalypse sur le Texas[1] se déroule en 1967 dans un univers où, à la différence du nôtre, la Crise des missiles de Cuba d’octobre 1962 a connu un dénouement moins heureux. Dans cette version de l’histoire, un sous-marin soviétique en provenance de La Havane force le blocus imposé par le président Kennedy en tirant une torpille nucléaire sur le porte-avions USS Randolph. Cela entraînera une riposte non nucléaire états-unienne sur les sites d’armes nucléaires soviétiques présents à Cuba, déclenchant à son tour une nouvelle attaque nucléaire soviétique sur le territoire des États-Unis d’Amérique. La Maison-Blanche, le Pentagone et le Secrétariat d’État sont détruits. Une nouvelle réplique s’ensuit, provoquant la destruction de l’URSS. Cette guerre éclaire — environ 24 h — sera baptisée Guerre des 10 000 Soleils, et aura des répercussions mondiales, tant au niveau des équilibres géopolitiques, qu’aux niveaux sanitaire, environnemental et économique[2]. En 1967, la France et le Royaume-Uni doivent venir en aide aux États-Unis, en proie à une sécession sudiste — guidée par le président de la Nouvelle Confédération, qui n’est autre que l’acteur oscarisé Charlton Heston — et à des velléités irrédentistes mexicaines concernant le Texas. À cela s’ajoutent la possible mainmise sur d’anciennes ogives nucléaires par des suprémacistes blancs, la préservation des puits de pétrole texans, un Henry Kissinger président des États-Unis et un Richard Nixon gouverneur de la Californie : le décor est planté. C’est dans ce cadre qu’une question existentielle est posée au juriste internationaliste : que reste-t-il du droit international après un conflit nucléaire ? On verra que dans l’approche adoptée par les scénaristes, tant des règles destinées à limiter le recours à la force entre États — jus contra bellum — (1.), que des règles régissant la conduite des hostilités — jus in bello — (2.) survivent à une guerre nucléaire entre deux superpuissances. Continuer la lecture